La lutte contre la vie chère est une bataille du Chef de l'Etat insérée dans son six piliers du discours programme dont le gouvernement tend à matérialiser. C'est pourquoi, les experts du gouvernement notamment le VPM de l'intérieur travail jour et nuit pour concrétiser c'est vœu combien salvatrice pour la population. Dans ce cadre, Mukoko Samba, VPM de l'économie a pris un certains nombres des mesures pour atténuer la flambée des prix sur le marché.
Entre autres mesures salvatrice, c'est la réduction du prix de carburant à la pompe qui a un impact direct sur toutes les domaines de la vie nationale. Tout est bien fait? Les entreprises pétrolières se retrouvent et soutiennent-elles la démarche ?
Le VPM a éclairé l'opinion au cours d'une interview accordée à un média de place.
A la question de savoir si les pétroliers ne se plaignaient pas de la baisse des prix à la pompe étant donné que le gouvernement ne payent pas le manque à gagner, le VPM de l'Economie s'est appesanti longuement sur cette décision et a fini par démontrer son bien-fondé.
A en croire le Professeur Mukoko Samba, les pétroliers ne se plaignent pas de la baisse du prix à la pompe. Au contraire cette baisse leur a fait beaucoup de bien au motif que la consommation du carburant a augmenté, pour le seul mois d'octobre de 33% alors que la baisse n'était que de 13%.
Ce qui s'est passé, a fait remarquer le VPM de l'économie, c'est que nous avons fait un travail de nettoyage de la structure des prix, en supprimant certains prélèvements qui ne se justifient pas du tout. C'est ça qui a justifié la baisse des produits pétroliers.
Concernant les manques à gagner, Mukoko Samba affirme qu'ils sont de plus en plus maîtrisés. Avec la baisse qu'il y a eu, ils ne sont pas en train d'augmenter, au contraire, ils sont apurés.
À ce sujet, il a révélé que " Sur le premier semestre 2024, nous n'avons plus de manque à gagner dans la Zone Est et dans la Zone Sud. Tout simplement parce qu'il n'y a plus d'opérateurs économiques éligibles, notamment ceux qui fournissent les miniers en produits pétroliers.
Aujourd'hui, il y a un arrêté interministériel qui a clairement défini les conditions d'éligibilité du manque à gagner.
Pour la Zone Ouest, il reste à payer les manques à gagner de fin décembre 2023 pour un montant de 280 millions de dollars américains.
Ce qui est évident aujourd'hui, c'est que les opérateurs pétroliers de la RDC ne perdent plus. Car, dans le prix à la pompe, on retrouve le prix du marché international, le fret, les charges d'exploitation des logisticiens, notamment SOCIR, SEP CONGO, LEREXCOM, COBIL... On retrouve également les charges d'exploitation des pétroliers tels ENGEN, TOTAL ENERGIES, et tous les autres. Leur marge bénéficiaire est garantie dans le prix. C'est pour dire qu'ils ne perdent pas, a martelé le Professeur Daniel Mukoko Samba.
Par rapport au fait que certains congolais pensent qu'il s'agit d'une baisse de prix temporaire, Mukoko Samba a dit : " Pour le moment, je pense qu'on dispose des ajusteurs dans la structure des prix....Le taux de change étant un des ajusteurs, nous y travaillons. Et chaque fois nous ferons, si le prix du marché augmente, un dosage pour que ça ne puisse pas préjudicier le consommateur.Aujourd'hui, il faut dire que la profession pétrolière est assurée d'être remboursée totalement du manque à gagner à fin décembre, et que celui de 2024 se fera rapidement une fois certifié. Tout ceci est facilité par le fait que le Gouvernement a mis en place un mécanisme qui permet de financer le remboursement.
Mireille Apendi
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