Pour avoir sollicité les financements pour l’entretien routier national, pour avoir eu l’autorisation expresse de deux ministères de tutelles conformément aux textes légaux et règlementaires, pour avoir conclu un protocole d’accord dans la transparence, le Foner est l’objet d’une campagne de désinformation à travers la toile.
En effet, il y a une campagne savamment menée par des gens des mauvaises fois dans le but de nuire à la réputation du comité de gestion du Foner sur un prétendu détournement dans le cadre d’un protocole d’accord qu’avait signé le Foner et la banque espagnol BFI Bank.
Ces gens n’ont pas voulu faire un effort de s’informer soit au ministère des finances soit au ministère des infrastructures, deux ministères tutelles de Foner.
Après nos fins limiers, on constate que le Foner a signé effectivement un protocole d’accord avec la banque internationale BFI Bank pour un montant de 500 millions de dollars sous l’autorisation de deux ministères précités.
Mais la question est de savoir pourquoi il a signé un protocole de financement à la hauteur de 500 millions de dollars ?
Pour financer les travaux d’entretien routier sur l’ensemble du territoire, le FONER a besoin de 500 millions de dollars alors que son budget annuel est de 150 millions de dollars en raison de 6 milles dollars par kilomètre pour entretien courant et de de 150 milles dollars pour un entretien périodique.
Le besoin de couvrir le déficit de 350 millions de dollars se faisait sentir.
L’opinion doit également savoir que le besoin d’argent au Foner est pressant.
D’ailleurs, dernièrement, le gouvernement a acquis, dans le cadre d’un PPP, des engins pour les agences routières, à savoir l’Office des Routes, OVD et OVDA.
Grâce à cette acquisition, la capacité de travail de ces agences routières a fortement augmenté, cela fait que le FONER doit désormais avoir suffisamment des moyens pour financer plus de projets d’entretien à travers le pays.
Mais où trouvé cet argent et pourquoi BFI Bank ?
Le Foner qui n’a pas d’argent pour combler le déficit de 350 millions de dollars afin de continuer sa mission de financer l’entretien routier national, doit chercher l’argent ailleurs.
C’est dans des prêts qu’un bon manager recours toujours pour le financement de son investissement. Dans ce sens que la hiérarchie a autorisé le comité de gestion de Foner de chercher le financement dans des banques pour l’amélioration de l’état du réseau routier congolais.
Il fallait également chercher une banque qui donne moins d’intérêt par rapport aux banques installées à Kinshasa. Le comité de gestion de Foner a eu mandat de ses tutelles de trouver les fonds à l’international. Dans ce sens que le Foner va donner mandat à BFI Bank pour trouver les fonds nécessaires sur le plan international.
Si le FONER a donné mandat à BFI Bank de chercher pour son compte à l’international, c’est parce que sur place au pays, il est très difficile de lever des fonds à cette hauteur. La deuxième raison, c’est parce que les banques commerciales locales, pour un tel montant, appliquent des taux d’intérêt exorbitants.
Mais pourquoi cette sale campagne ?
Le Foner qui n’a trouvé aucun inconvénient de répondre à la demande de l’inspection générale des finances qui a voulu s’assurer de la régularité et de la transparence de ce prêt, a demandé au Foner des amples explications. De ce, il n’y a pas des polémiques et attire l’attention de tous ceux qui font la campagne désinformation, d’arrêter à ce sale jeu.
La Rédaction
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