Depuis sa prise de fonction à la tête de la Société Nationale d'Électricité SNEL, Teddy Lwamba est de plus en plus pointé du doigt pour une gestion qui peine à répondre aux attentes des Congolais. Alors que le pays fait face à une crise énergétique récurrente, les délestages se multiplient dans plusieurs provinces, plongeant des millions de foyers et entreprises dans le noir, sans solution visible à court terme.
Les promesses de réformes et d’amélioration des services restent pour l’instant lettre morte. Au contraire, les plaintes des usagers se font plus insistantes : factures élevées, coupures intempestives, et une communication opaque de la direction alimentent la frustration générale. Malgré ces difficultés, la SNEL continue d’exiger des paiements réguliers, ce qui suscite un sentiment d’injustice profond.
Plus inquiétant encore, certains rapports font état d’une mauvaise gestion des ressources et d’un manque de transparence dans les marchés publics, ce qui compromet davantage la capacité de la société à redresser la situation.
Tandis que les populations souffrent, l’absence d’une réponse claire et efficace du DG Teddy Lwamba laisse penser que la SNEL est aujourd’hui au bord du chaos.
Face à ces défis, la question qui se pose est simple : comment la SNEL, sous la direction de Teddy Lwamba, peut-elle inverser la tendance et offrir enfin un service à la hauteur des attentes légitimes des Congolais ? Sans un changement profond et rapide, la situation risque de se détériorer, aggravant encore le malaise social autour de l’accès à l’électricité.
Nous y reviendrons
Mireille Apendi Lingoya
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