Il y’a peu, Corneille Naanga a déclaré au cours d’une interview postée sur les réseaux que Tshisekedi était le mal congolais dans le processus de rétablissement de la paix et de la sécurité en République Démocratique du Congo. Dans ces quelques lignes, nous nous proposons d’en juger. La passation pacifique du pouvoir entre Joseph Kabila et Félix Tshisekedi avait spontanément établi un lien entre les congolais.
Malheureusement, les alliances qui se sont créées juste après la prise de pouvoir par Tshisekedi ont tout de suite enchaîné plusieurs acteurs sociaux-politiques.
A bien voir, tout au long du mandat de Joseph Kabila, plusieurs individus avaient développé le ressentiment, la jalousie et la vengeance, bref une haine acharnée, cruelle et endémique contre l’ancien Président.
Parmi ces individus l’on reconnaît Jean-Pierre Bemba, Vital Kamerhe, Eddie Kapend, Modeste Bahati, Lambert Mende, Sama Lokonde, André Mbata, Mboso Kodia, Eliezer Ntambwe, la liste est longue.
Pour bien tirer un profit auprès de Tshisekedi, ces girouettes politiques jadis kabilistes inconditionnels ont commencé à bâtir des alliances tactiques pour fragiliser l’entente que s’étaient promis Kabila et Tshisekedi.
Ils ont entouré Félix Tshilombo, novice, inexpérimenté et inexpert, le prenant ainsi en otage depuis là jusqu'à ce jour. Lorsque Tshisekedi essaie de se ressaisir, ses alliés perfides se coalisent et forment avec sa bénédiction l’union sacrée pour le neutraliser.
Pendant que Félix cherche les voies et moyens de stabiliser la situation du pays, voilà que son entourage excelle dans les détournements les plus spectaculaires jamais connus au pays, ce qui retarde son engagement à lutter contre le M23 et le Rwanda qui progressent dans la conquête de vastes territoires à l’Est de la république.
Fatshi, dont le Béton commence à se fissurer à plusieurs endroits, s’en va rencontrer tous les Présidents du monde comme lui-même le reconnaît afin de mettre fin à la guerre dans la partie est de la RDC. Comme à l’époque du MPR, le DJALELO est chanté à l’Union Sacrée pour vanter la diplomatie agissante de Mukwa Ntombolo.
C’est ainsi que le Président Tshisekedi s’inscrit dans toutes les initiatives et processus de paix : UA, AEC, SADEC, Nairobi, Angola, Kigali, Togo...
Malgré sa bonne foi, il ne parvient à aucun résultat remarquable et probant. Et, le temps, lui, court inexorablement et FATSHI arrive bredouille à la fin du mandat qu’il échoue lamentablement pour n’avoir pas restaurer la paix effective à l’est du pays ; son échec, c’est lui-même qui l’avait défini.
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