L’ancien rebelle Roger Lumbala détenu à Paris pour crime contre l’humanité est jugé par le tribunal de paris depuis le 13 novembre 2025. Le prévenu dans sa stratégie de défense avait soulevé des exceptions sur la compétence de la cour afin d’être jugé dans son propre pays, la République démocratique du Congo. Malheureusement cette stratégie n’a pas donnée gain de cause.
La cour s’est déclarée compétente au nom de la compétence universelle qui lui donne mandat. Le procès continue son chemin et plusieurs témoins défilent devant les jugent pour confirmer les charges des crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Mais en ce qui concerne des témoins à décharge, c’est là où les masques commencent à tomber.
Dans une lettre fleuve, le prévenu Roger Lumbala a cité nommément Jean-Pierre Bemba comme son témoin à décharge. Cette lettre pour les spécialistes en droit, n’est pas un appel à témoigner mais plutôt une accusation comme quoi, « c’est dont vous m’accusé aujourd’hui, voici l’auteur ».
En effet, dans lettre de Roger Lumbala à Jean-Pierre Bemba dont il a réservé copie à plusieurs acteurs de cette époque, il regrette que Jean-Pierre Bemba l’a abandonné lui et sa famille. Il appelle Jean-Pierre Bemba à venir témoigner en sa faveur car dit-il, lui n’a jamais eu une armée encore moins des équipements militaires.
C’est plutôt, Jean-Pierre Bemba et son mouvement le MLC qui ont opéré dans l’opération effacé le tableau dans la province de l’Ituri et dans le Nord-Est du Nord-Kivu sous le commandement du Chef d’état-major du MLC en la personne du général Constantin Ndima.
Pour les juristes avertis, Jean-Pierre Bemba ne va pas s’en sortir dans cette affaire où la lettre de Roger Lumbala l’accuse indirectement comme auteur moral et co-auteur des exactions qui sont sous-examen aujourdhui à Paris.
D’autres juristes affirment qu’il aurait déjà un mandat d’arrêt sous scellé contre l’ancien rebelle qui est aujourd’hui Vice-Premier Ministre et Ministre des transports et voies de communication.
Nous y reviendrons
Justin Bombolia

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